Hier, le Vendredi 2 Novembre, a eu lieu l’ouverture de l’Arras Film Festival. C’est au Casino d’Arras qu’Eric Miot, le délégué général du Festival a présenté l’édition 2018 en compagnie de Xavier Leherpeur, journaliste de Canal +. Suite à cette interview, a été dévoilé le film « Lola et ses frères » de Jean-Paul Rouve suivi d’une présentation du film par Jean-Paul Rouve lui-même et et ses acteurs : Ludivine Sagnier et Ramzy Bedia.
Présentation d’Eric Miot
Lors de la présentation, Eric Miot a évoqué les différents thèmes abordés par le Festival cette année notamment la Compétition Européenne et les avants-premières. L’Empereur de Paris de Jean-François Richet avec Vincent Cassel a été mis en avant et sera présenté le samedi 03 novembre au casino d’Arras. Il a également abordé d’autres avant premières comme Pupille de Jeanne Henri ou Une intime conviction de Antoine Raimbault. Mais également les thèmes Guerres et paix, La guerre dans les Balkans, Visions de l’Est, et Good Cop, Bad Cop.

Un film simplement humain
A la suite de cette présentation a été projeté « Lola et ses frères » de Jean-Paul Rouve. Ce film est à la fois émouvant, sincère, drôle et empreint d’un réalisme saisissant. C’est un film qui nous boulverse et nous touche profondément en nous faisant passer habilement du rire aux larmes. La gestion des plans, ainsi que les morceaux musiques résonnant à des moments clés de l’histoire des personnages sont très bien maitrisés.
Rencontre avec les acteurs
Les acteurs du film nous ont fait l’honneur d’être présents lors de cette soirée pour une interview. Ils ont alors raconté leurs rencontres et le tournage avec ses joies et ses difficultés. Ludivine Sagnier, et Ramzy Bedia ont décrit Jean-Paul Rouve comme étant une personne qui sait exactement ce qu’ont besoin d’entendre les acteurs, à la fois décontracté, comique et agréable. Le réalisateur a expliqué sa volonté d’aborder de thèmes universels, notamment les relations humaines plus spécifiquement au sein d’une fratrie, mélangeant humour et bouleversement.
« C’est difficile de jouer des scènes simples d’amour et de vie sans tomber dans quelque chose de niais. »
- Jean-Paul Rouve

Solène Touller
crédits photo : Christophe Brachet