L’Arras film festival, ce sont des films mais aussi des rencontres.
Aujourd’hui, nous avons fait la connaissance de Geoffrey Bailleul, le régisseur général.
Prénom : Geoffrey.
Nom : Bailleul.
Age : 42 ans.
Profession : Régisseur général de l’Arras Film Festival.
En quoi consiste votre métier ? Je veille au confort de tous les festivaliers. Ma mission consiste par exemple à anticiper l’installation des canapés sur lesquels vous êtes assis et des tables sur lesquelles vous vous appuyez. Il faut s’assurer que vous ayez chaud, que le village soit monté en temps et en heure, toujours propre, accessible, pratique et ce en toute sécurité.
« Il faut aussi savoir gérer le stress : si ça ne va pas, il faut donner l’impression aux festivaliers et au public que tout va bien, le reste c’est notre problème. «
Quel a été votre parcours ? J’ai toujours travaillé dans le spectacle. J’ai été régisseur de l’orchestre symphonique de Douai, puis j’ai travaillé dans un magasin d’instruments de musique, et enfin dans une société d’événementiel. Après cela, je me suis remis à 120% dans ce domaine, plutôt du coté artistique étant donné qu’en parallèle de ça, je suis chanteur.
À quoi ressemble votre journée type sur le festival ? Il n’y a pas de journée type ! La seule chose imposée c’est la réunion du matin, sinon on est toujours sur le fil. Il y a des grandes lignes directrices, des moments à ne pas rater : comme avec l’arrivée de Vincent Cassel, les directs de radio… Il faut toujours être prêt aux éventuelles demandes de la régie, aux interviews imprévues…
À côté de ça, il y a toujours des surprises moins agréables comme des retards de trains etc.
Quelles sont les qualités nécessaires pour réussir dans votre profession ? Il ne faut pas avoir besoin de beaucoup de sommeil ! Il faut aussi savoir gérer le stress : si ça ne va pas, il faut donner l’impression aux festivaliers et au public que tout va bien, le reste c’est notre problème.
Quel aspect de votre métier préférez-vous ? Je n’ai pas vraiment de préférence, seulement je n’aime pas le démontage car cela veut dire que c’est fini mais d’un côté ça veut aussi dire que je vais pouvoir rattraper mon déficit de sommeil !
Quel est l’aspect le moins sympa ? Pour cette année, ça va être le 12 novembre à 18 heures, quand il n’y aura plus rien du tout, et que la place sera redevenue la Grand’ Place et non plus le Village du festival.
Par Carla Veltri-Bricout et Marine Desailly.