Arras Film Festival 2018 : j’ai vu L’empereur de Paris.

Ce samedi 3 novembre dans le cadre de l’Arras Film Festival, j’ai pu assister à la séance de l’avant-première du film L’Empereur de Paris réalisé par Jean-François Richet.

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Synopsis

Sous l’empire Napoléonien, François Vidocq est connu et réputé pour ses multiples évasions des plus grands bagnes de France. Son nom est sur toutes les lèvres des bas-fonds parisiens, bien qu’il essaye de se faire oublier après s’être fait passé pour mort suite à sa dernière évasion. Ayant endossé le rôle d’un simple commerçant, il est finalement reconnu et de nouveau accusé pour un crime qu’il n’a pas commis. Son seul échappatoire : rejoindre la police pour combattre la pègre en utilisant son expérience, en échange de sa liberté. Mais rien n’est jamais simple lorsque l’on se nomme Vidocq…

J’ai aimé

  • Le magnifique travail du réalisateur autour des décors, des costumes, de la musique… plongeant le spectateur dans la France de l’Empire et le tenant en haleine jusqu’à la fin du film.
  • La performance des acteurs : on retrouve le charisme de Vincent Cassel dans ce film, mais on peut également faire de très belles découvertes, comme avec la jolie Freya Mavor qui incarne l’amante de Vidocq. L’Empereur de Paris nous permet également d’apprécier à nouveau le jeu d’acteur français emblématique tel que Fabrice Luchini ou Patrick Chesnais.
  • La découverte historique : une plongée dans le 19ème siècle prenante et passionnante du début à la fin, à la découverte d’un personnage fascinant. On assiste à un grand film du cinéma français.

J’ai moins aimé

  • C’est un film violent, les âmes sensibles s’en abstiendront. Néanmoins, il retranscrit avec puissance la brutale réalité du 19ème siècle en France.
  • Une fin qui nous laisse sur notre faim : on aurait aimé découvrir la fin de la vie du fameux Vidocq. Cependant, cette fin en suspens peut inciter le spectateur à mener des recherches sur le personnage historique.

 

Par Carla Veltri-Bricout