Arras Film Festival 2018: Une avant-première mondiale pour « Ma mère est folle » avec Vianney

Ce jeudi 08 novembre, à 18h30, nous avons pu assister à l’avant-première mondiale de : « Ma mère est folle ». L’occasion pour nous de rencontrer également la réalisatrice : Diane Kurys connue pour son travail sur Diabolo Menthe, notamment, et surtout Vianney pour qui il s’agissait du premier rôle au cinéma. Vianney est notamment revenu sur les conditions de son casting et ses sensations sur le tournage.

Diane Kurys a commencé l’entretien en nous révélant d’où lui est venue l’idée du film. En effet, elle qui savait que son film porterait sur la famille, elle ne savait pas en revanche sur quelle thématique l’aborder. Elle a révélé alors que, jeune, lorsque sa mère la gênait, elle lui répondait qu’elle était folle. Finalement, il s’avère que, pour elle, toutes les mères sont de nature folle. Ainsi, lui est venue l’appellation du titre. L’idée du lien affectif mère/fils lui semblait un bon sujet de départ pour l’histoire, elle avait envie de l’explorer:

« J’avais envie de leur raconter une histoire d’une femme un peu borderline. »

Ensuite, Vianney, pour son premier rôle au cinéma, a évoqué tous les passages marquants qu’il a eus sur le tournage :

« Même moi, pendant tout le film, je me suis remis en question et me suis demandé si finalement, je savais jouer. »

Cela témoigne de l’hésitation et de l’incertitude de l’artiste français quant à sa capacité d’incarner dignement son rôle et son personnage.

« Chaque jour, en me couchant après le tournage, je me suis demandé si aujourd’hui, j’avais rempli l’objectif. »

La proposition de Diane était tellement intéressante qu’il ne put se résoudre à refuser. D’autant plus que l’on ressent le respect immense qu’il partage pour la réalisatrice. Diane Kurys voulait vraiment obtenir la présence de Vianney dans le film jusqu’à décaler les dates de tournage pour ce dernier. La relation réalisatrice/acteur était à son paroxysme.

La performance de Vianney est notable d’autant plus qu’il n’avait jamais pris de cours de d’acting.

« J’ai eu l’idée, à un moment donné d’avoir une coach mais cela ne s’est jamais concrétisé. »

Au vu du travail produit par Vianney, on se demande si, finalement cela aurait été nécessaire. Enfin, Vianney n’a pas caché sa joie d’évoluer aux côtés de Fanny Ardent qui l’a troublé dans les premières scènes par la perfection de son jeu.

En définitive, Vianney a prouvé à ses fans qu’il n’avait pas uniquement des talents de chanteur. En effet, son premier rôle au cinéma en a conquis plus d’un et il ne serait pas étonnant que ce dernier se laisse tenter une nouvelle fois par l’expérience cinématographique.

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Joachim Borges et Pierre Coplo