L’Arras film festival, ce sont des films mais aussi des rencontres.
Aujourd’hui, nous avons fait la rencontre de Aurélie Ramat et Michelle Maënhaut qui s’occupent de la boutique du festival qui se trouve dans le village.
(à gauche) Prénom : Michelle.
Nom : Maënhaut.
Age : 25 ans.
(à droite) Prénom : Aurélie.
Nom : Ramat.
Age : 24 ans.
Profession : Elles travaillent dans le milieu de la culture. AR : Elle est comédienne, professeure de théâtre, placeuse du théâtre d’Arras, travaille à la boutique du festival et fait de nombreux boulots autour des actions culturelles. MM : Elle donne des ateliers de théâtres, d’arts plastiques, travaille aussi à la boutique du festival, et fait également divers métiers dans le domaine culturel.
Quel a été votre parcours : AR : Elle a fait un conservatoire d’art dramatique sur Arras, suivi d’une licence en art du spectacle. Dès l’obtention du diplôme, elle pratique de nombreux stages ainsi que des formations libres. MM : Elle a passé un master en arts du spectacle.
À quoi ressemble leur journée type sur le festival ? Présentes dès 8h30 au festival pour installer la boutique en fonction des films du moment, elles sont chargées de la mise en avant des œuvres en fonction des films qui passent pendant la journée. Elles accueillent et donnent de nombreux conseils sur des livres, des films au public. La boutique est surtout considérée comme une borne d’accueil puisque les festivaliers viennent se renseigner auprès d’elles. Elles reçoivent aussi les avis des spectateurs sur les films qu’ils ont visionnés dans la journée. A partir de 21h, elles se divisent les tâches ; Michelle compte la caisse et Aurélie fait l’inventaire de ce qu’il reste ainsi que des ventes de la journée. La boutique ferme définitivement à 22h.
Quelles sont les qualités nécessaires pour réussir dans votre profession ? A la boutique, il faut savoir être accueillant, souriant mais aussi patient, puisqu’il y a des moments vides. Connaître les différents articles présentés à la boutique est également essentiel. Dans leur profession, en général, il faut être persévérant, patient prêt à se coucher tard et à se lever tôt. Les métiers culturels amènent à faire pleins de choses différentes.
Quel aspect de votre métier préférez-vous ? AR : La liberté de faire ce que l’on veut, de défendre telle ou telle chose et également d’accepter ou non le projet qui peut être proposé. MM : La liberté, la créativité mais surtout la passion, puisque, malgré quelques doutes récurrents, c’est elle qui nous pousse à aller au bout de ce que l’on veut faire.
Quel est l’aspect le moins sympa ? Les temps morts de la boutique. Il faut savoir ne pas perdre patience.
par Julie Hazotte et Chloé Watterlot