Nous avons pu rencontrer brièvement l’actrice Agnès Jaoui, quelques heures avant la diffusion en avant-première du film dans lequel elle est en tête d’affiche, « Les Bonnes Intentions ». Alors que le film est en plein lancement, elle attendait avec impatience et inquiétude les réactions du public arrageois. Nous en avons profité pour lui poser quelques questions sur son cinéma, le cinéma qu’elle aime ainsi que sur les festivals.
Quels sont les rôles que vous préférez interpréter ?
Les bons rôles (rires), c’est à dire un personnage complexe, qui a des défauts, c’est toujours mieux. Et un rôle qui soit bien écrit.
Lors d’un festival préférez-vous présenter un film ou être membre du jury ?
Ce sont deux fonctions qui sont très différentes l’une de l’autre, qui n’ont rien à voir entre elles. C’est très difficile de choisir.
Vous avez été membre du jury du Festival de Cannes et vous êtes une actrice engagée, pensez-vous que les festivals sont un bon tremplin pour lancer un film et faire entendre des voix ?
Oui, bien sûr. Et c’est aussi un bon moyen de voir des films que l’on ne pourrait pas voir d’ordinaire, tout va tellement vite ! On voit des films qui ne sont pas distribués parfois, comme les films étrangers qu’on découvre. C’est toujours des émotions particulières.
Dans les festivals, la plupart des films sont réalisés par des hommes et très peu par des femmes, avez-vous espoir que ça change ?
Je l’espère de tout mon cœur !
Le fait qu’une réalisatrice soit une femme peut vous inciter à accepter un rôle ?
Non, c’est vraiment la qualité du scénario qui m’incite à accepter un rôle.
Propos recueillis par Flavie Kazmierczak et Claire Blondiaux (étudiantes à l’Académie ESJ)