Ce mardi 6 novembre dans le cadre de l’Arras film festival, j’ai pu assister à la séance du film « Une intime conviction » réalisé par Antoine Raimbault.
Synopsis
Depuis que Nora a assisté au procès de Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme, elle est persuadée de son innocence. Craignant une erreur judiciaire, elle convainc un ténor du barreau de le défendre pour son second procès, en appel. Ensemble, ils vont mener un combat acharné contre l’injustice. Mais alors que l’étau se resserre autour de celui que tous accusent, la quête de vérité de Nora vire à l’obsession.
« La vérité ne m’intéresse pas autant que de savoir comment on fait pour juger sans preuve ».
Antoine Raimbault
J’ai aimé
- Toutes les preuves exposées dans ce film sont réelles et tirées du procès de Jacques Viguier.
- Nora est une femme qui se bat pour la vérité et la libération de l’accusé. Elle ira jusqu’à délaisser son fils et quitter son travail pour travailler sur les preuves qui pourraient être utiles lors du procès. Sa détermination nous touche et nous la suivons dans son enquête et son combat.
- Ce film permet de moins appréhender la justice française. Il met en lumière les coulisses d’une affaire réelle. Il fait également réfléchir sur les erreurs judiciaires et le nombres importants de disparitions non-élucidées.
- La suspense du verdit nous tient en haleine jusqu’au bout. L’accusé sera t’il jugé coupable ou acquitté ? Le spectateur est en proie au doute et à son questionnement, appuyé par son jugement et ses convictions personnelles.
« J’ai fait ce film pour interroger la justice française »
Antoine Raimbault
J’ai moins aimé
- On se demande parfois comment une proche de la famille de l’accusé peut ainsi aider l’avocat de la défense Jacques Viguier à fournir des preuves valables lors du procès.
Par Solène Touller