L’édition 2019 de l’Arras Film Festival débute ce vendredi 9 novembre et est à nouveau riche de surprises pour les spectateurs avec des avants-premières à ne surtout pas manquer. Et des avants premières, il y en a pour tous les goûts… les adeptes de comédies seront servis, les amateurs de films historiques aussi tout comme les accros des sorties ciné en famille qui seront ravis par la multitude de choix et de possibilités s’offrant à eux. Petit échantillon…
« J’accuse » de Roman Polanski (9 novembre à 16h30 au Casino)
Comment évoquer les avants-premières du festival 2019 sans parler du tant attendu nouveau film de Roman Polanski : « J’accuse » ? Ce long métrage de deux heures remet en scène la célèbre affaire Dreyfus au travers d’un thriller historique passionnant, fait de mensonges et de trahisons et reprenant scrupuleusement le fil de cette histoire tellement connue et à la fois encore si mystérieuse, pour n’en déplaire aux puristes et fans minutieux ; le tout sublimé par un casting XXL incluant des grosses pointures du cinéma français et international telles que Jean Dujardin ou Louis Garrel.
« La Reine des neiges 2 » de Jennifer Lee et Chris Buck (17 Novembre à 14h30 au Casino)
Tous les parents souhaitant être les premiers à emmener leurs enfants pour découvrir LE film à voir durant les prochaines semaines en famille seront servis ! Le nouveau film d’animation des studios américains Disney est arrivé et sera disponible en avant-première durant le festival. Avis aux petits et aux grands, « La Reine des neiges 2 » vous plongera dans la vie d’Elsa, jeune reine aux pouvoirs magiques surprenants qui, malgré elle, va mettre son peuple en danger et va avoir besoin de l’aide de ses fidèles amis : Anna, Olaf, Kristoff et Sven dans son voyage périlleux pour sauver les habitants de son royaume. Aventure et émotions au programme et une BO qui risque de nouveau de faire la une des karaokés familiaux.
« Jojo Rabbit » de Taika Waititi ( Projection en VO le 10 Novembre à 19h ou en VF le 17 Novembre à 11h au Casino)
Toujours en avant-première et toujours lors du festival : « Jojo Rabbit ». Ce long métrage, déjà récompensé au Canada en remportant le prix du public du festival de Toronto, débarque en France et se prépare à faire pleurer de rire adultes comme enfants mais également à les émouvoir par sa générosité et son ambition. L’histoire est basée sur la vie d’un jeune garçon : Jojo qui comme bon nombre de petits Allemands lors de la seconde guerre mondiale fait partie des jeunesses hitlériennes ; et nourrit donc l’idée d’un nationalisme fort, si fort qu’il entretien une liaison bien particulière avec un ami imaginaire qui n’est autre… qu’Adolf Hitler! Un jour sa vie bascule en découvrant le secret bien gardé de sa mère. Loufoque, me direz-vous… Et bien oui et c’est en cela que ce film nous transporte et nous fait vibrer de la sorte. Il ose là où les autres n’osent pas. Une véritable bombe de rire et de plaisir à voir seul ou en famille de toute urgence.
« Proxima » d’Alice Winocour (9 novembre à 19h en présence de la réalisatrice et de la productrice au Casino)
Tous les amateurs d’émotions trouveront une autre avant-première qui plaira ! « Proxima », où l’histoire terriblement touchante de la relation entre une mère -à deux doigts de réaliser le rêve de sa vie- et sa fille redoutant ce rêve plus que tout au monde. Sarah est une astronaute française qui suit un programme d’entrainement afin de partir pour un voyage d’un an dans l’espace, cependant sa jeune fille de 8 ans fait tout pour convaincre sa mère de rester sur Terre à ses côtés. A la clé, une passionnante vision de la relation mère-fille omniprésente et bouleversante sur fond de voyage spatial et de galaxie à explorer. A ne pas manquer!
« Les Misérables » de Ladj Ly (9 novembre à 21h15 en présence de l’équipe du film au Casino)
Enfin, dans la catégorie « à ne pas manquer », il faut inclure « Les Misérables ». Stéphane, nouveau dans le 93, rejoint la brigade anti-criminalité à Montfermeil. Il part à la rencontre de ses collègues de la BAC : Chris et Gwada et découvre ainsi l’ambiance lourde et électrique qui règne entre les différents groupes présents dans le quartier jusqu’au jour où tout bascule lorsqu’ils sont filmés par un drone scrutant leurs faits et gestes. Du cinéma réaliste dévoilant la vérité du terrain, adrénaline, tension et réflexion seront au rendez-vous.
Tristan Vanuxem