Arras Film Festival 2019 : à la rencontre de Christelle Massin, journaliste de France 3

Crédit photo: FeelRoux Prod

Vous l’avez sûrement déjà croisée sur le festival, un micro à la main ou lors d’une projection, Christelle Massin couvre l’Arras Film Festival depuis 2003, année où elle a rejoint l’antenne de France 3, à Lille. 

Installé au cœur du village, le stand de France 3 est immanquable. Deux pancartes bleues et blanches, une affiche du festival, trois projecteurs, deux caméras et deux fauteuils blancs, c’est dans ce décor que la journaliste réalise les interviews des équipes venues présenter leur film en avant-première, devant un public arrageois enjoué. Habituée du festival depuis les premières éditions, elle a vu ce rendez-vous annuel grandir, tout en restant fidèle à lui-même : « Il y a toujours eu une grande exigence par les organisateurs et un vaste panel de films ».

De ses années d’expériences, Christelle Massin retient la convivialité et la diversité des films présentés. Elle se souvient de son tout premier reportage sur le festival,  un samedi matin au marché d’Arras avec l’actrice et réalisatrice américaine Rosanna Arquette, invitée d’honneur de la quatrième édition. L’actrice avait fait sensation auprès des marchands locaux. Selon elle, les équipes qui viennent sur le festival apprécient l’ambiance arrageoise. « Le festival n’est pas prétentieux, il y a une bonne osmose avec les équipes et un public très cinéphile ».

Des moments marquants

Entre deux tournages, Christelle Massin nous confie deux moments qui l’ont marquée. Le premier est une interview avec le réalisateur au cinéma inquiétant, Dario Orgento, qu’elle ne connaissait pas : « A la fin de l’interview, il m’a envoyé un baiser et a confié en sortant du village qu’Arras ressemble à un décor de film, la nuit». Un autre moment est sa rencontre avec Jean-Pierre Améris, réalisateur fidèle de l’événement, venu pour Les émotifs anonymes, à qui elle a offert une boîte de chocolats.

Coups de cœur de cette édition

Pour cette vingtième édition, la journaliste a été impressionnée par « Chanson Douce », le second long-métrage de Lucie Borleteau, adapté du roman de Leila Slimani et par l’interprétation remarquable de Karin Viard. Ne voulant pas lire le livre car l’histoire la terrorisait, elle a fini par l’acheter et le lire avant la projection.  Les Misérables, signé Ladj Ly, est un autre film coup de cœur : « J’adore ce film mais je l’ai vu au festival de Cannes donc le choc était déjà passé. »

Comme dans tous festivals, il faut faire des choix. La journaliste regrette de ne pas avoir le temps de découvrir plus de films étrangers : « Comme j’interviewe beaucoup d’équipes françaises, je n’ai pas encore eu le temps de découvrir les rendez-vous européens et visions de l’Est mais j’espère me rattraper sur la fin du festival », jours où elle a plus de congés.

Une tranche spéciale

Cette année, l’Arras Film Festival a obtenu une page spéciale quotidienne de cinq minutes dans le journal télévisé du soir, une première qui permet une belle couverture et de donner envie aux téléspectateurs de venir voir les films. Cela nécessite une organisation particulière pour la journaliste. « J’ai vu jusqu’à trois films en une matinée ». La préparation des tournages de l’après-midi et surtout du soir implique une grande concentration et beaucoup d’énergie. « Les journées sont intenses, il faut envoyer le plus tôt possible les rushes de la journée à Lille pour qu’ils puissent être montés avant 19h30 au plus tard. »

Découvrez ci-dessous le reportage sur Rosanna Arquette au festival :

Flavie Kazmierczak

Crédit photo : FeelRoux Prod (Jovani et Mélanie)


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