Ce jeudi 14 novembre, dans le cadre de l’Arras Film Festival, j’ai pu assister à la projection du film « Tu mourras à 20 ans », réalisé par Amjad Abu Alala.

Synopsis
Soudan, de nos jours. Peu après la naissance de Mozamil, le chef religieux du village prédit qu’il mourra à 20 ans. Le père étant parti travailler à l’étranger, Sakina élève seule son fils, le couvant de toutes ses attentions. Un jour, pourtant, Mozamil a 19 ans…
Une œuvre forte sur le poids de la religion et des croyances sur la vie d’un individu.
« Nous tous, Soudanais, réclamons la liberté » Amjad Abu Alala.
J’ai aimé :
• Ce film est très fort en émotions, entre tristesse, pleurs et sourires.
• Il nous fait découvrir la vie des Soudanais et leur foi religieuse. On y découvre alors de nombreuses facettes qui nous font réfléchir à notre vie comparée à la leur.
• Le début du film dénonce également le harcèlement scolaire qui peut comme dans ce cas être très violent.
• Ce film souligne aussi la responsabilité parentale face à l’image que les autres peuvent porter sur leur famille.
• On voit également l’absence de rébellion du personnage principal face à la fatalité.
• J’ai aimé l’originalité du cinéma africain qui voit peu à peu des talents émerger.
• Oui ou non Mozamil va-t-il mourir à l’âge de 20 ans ?, la question est présente tout au long du film.
Mozamil est surnommé « fils de la mort ! ».
J’ai moins aimé :
• On ne connait pas la suite de la vie de certains personnages dont l’histoire est mise en suspens.
Elise Housieaux