Arras Film Festival 2020 : Edition vintage, interview de Théo Leroux, ancien membre de l’Infocom

Cette année, la crise sanitaire a eu raison de l’Arras Film Festival.
N’ayant malheureusement pas la possibilité de nous rendre en personne sur le festival cette année, nous vous proposons de vivre l’expérience Arras Film Festival à travers les souvenirs d’anciens élèves de la filière Infocom du lycée Baudimont. Rencontre avec Théo Leroux qui nous partage son expérience.

Bonjour Théo, tu étais membre de la promo Infocom 2019-2020 et tu as eu la chance de participer au Arras Film Festival 2019. Que fais-tu aujourd’hui?

Bonjour Clémence, alors oui c’est bien ça. Actuellement, je suis en licence ciné à l’université de Lille 3 dans le but de me spécialiser dans le milieu du cinéma. J’ai choisi cette licence car elle me permet de m’ouvrir plusieurs portes dans ce milieu, que ce soit pour devenir critique de cinéma, réalisateur… Mon projet professionnel collait donc très bien avec le Arras Film Festival.

Quelle a été l’influence du Arras Film Festival sur ton projet professionnel?

J’avais déjà ce projet dans ma tête depuis longtemps. J’ai justement choisi la filière Infocom afin de participer à l’Arras Film Festival. Je voulais aller là-bas afin de me confirmer que mon projet pro me correspondait. Cette expérience m’a vraiment plu et je me suis dit: « Voilà, c’est ça que je veux faire plus tard »

Quel était ton rôle lors de cette édition du Arras Film Festival?

« Ce qui est génial aussi avec cette expérience, c’est qu’elle nous permet de toucher à tout. »

J’avais un rôle un peu particulier, c’était même la première fois que l’Infocom mettait ça en place lors du Arras Film Festival. Je travaillais dans la vidéo. Avec un copain on s’est spécialisé dans la vidéo, et notre job c’était de faire, tous les jours, un petit journal vidéo pour résumer la journée. Le matin on prenait la caméra, on filmait, on expliquait la journée, on faisait le montage et tout devait être prêt pour le lendemain à 11h. En plus de ça, j’ai écrit quelques articles qu’on postait en ligne. C’était vraiment une très bonne expérience, et ce qui est génial, c’est que ça nous permet de toucher à tout.

Vidéo produite par Théo et le groupe EPSI-InfoCom 2019 lors du AFF 2019

En tant que lycéen en terminale, comment s’est organisée ta semaine entre les cours et le Arras Film Festival?

Je pense que quand tu veux t’investir à fond sur le Arras Film Festival, il faut être sur place un maximum. On était très peu à avoir fait ça, mais personnellement je ne suis quasiment jamais allé en cours. Sur toute la semaine, je ne suis allé en cours que 2 heures pour mon cours de philosophie. Sinon je ne suis pas allé en cours. Je m’étais mis d’accord avec mes professeurs en leur expliquant que j’avais l’Arras Film et que je n’allais pas pouvoir venir en cours. Exceptionnellement cette semaine là, les cours passaient au second plan.

As-tu une anecdote qui t’as particulièrement marqué pendant le Arras Film Festival 2019?

Déjà la première chose qui m’a marqué c’est le fait qu’on était très proche des personnes qui sont venus en tant qu’invités. Par exemple, Chantal Lauby, qui est une très grande actrice française, a accepté de prendre une photo avec moi. Mais y a une expérience qui m’a vraiment marquée… Un soir, alors que Manu Payet venait de faire la projection de son film Selfie, nous on est allés faire un micro-trottoir et ensuite on est rentrés au village du Arras Film Festival. On s’est installés à une table pour regarder le concert et à la table juste derrière il y avait Manu Payet qui mangeait un sandwich. C’est pas forcément une anecdote incroyable, mais ça m’a permis de me rendre compte que le Arras Film s’était vraiment un échange avec les équipes des différents films qui se baladent parmi nous, parmi les spectateurs. Il y a vraiment une communion entre le cinéma et le grand public.

Théo lors de l’Arras Film Festival 2019

Quel conseil tu pourrais donner à quelqu’un qui s’apprête à vivre la même expérience que toi?

Ce que je pourrais donner comme conseil c’est d’être sûr. Il faut vraiment se dire que c’est qu’une semaine, mais c’est une semaine sur laquelle on se focalise que sur le festival. Si après tu commences à te poser des questions sur tes cours et tout, tu seras pas à fond dedans et tu ne vivras pas ton expérience à fond. Certaines personnes étaient plus focalisées sur les cours et je pense qu’elles n’ont pas vécu le festival à fond. Du coup, je pense que si tu veux profiter pleinement, il faut faire abstraction des cours et s’investir à fond dedans.

Qu’est-ce que t’as apporté l’expérience Arras Film Festival?

« L’Arras Film Festival m’a apporté avant tout de l’autonomie.« 

L’Arras Film Festival m’a apporté avant tout de l’autonomie. Ca m’a vraiment permis de comprendre ce qu’était le monde professionnel. D’habitude, quand on faisait des articles pour l’InfoCom, on se présentait comme étant des élèves dans le cadre de l’InfoCom. Si on n’arrivait pas à faire quelque chose on pouvait recevoir de l’aide des personnes qui nous encadraient. Au Arras Film Festival, tu dois être dans les temps. Si ton article n’était pas prêt à l’heure il n’était pas publié. C’est tout. Tu es vraiment considéré comme un professionnel. C’était primordial d’être autonome. C’est l’expérience la plus professionnalisante que j’ai eue au lycée.

Clémence LAURENT


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