Comme chaque année, le festival attire les foules, et le cinéma, ça donne faim ! Une aubaine pour les restaurateurs partenaires, qui proposent des menus exclusifs spécialement pour l’occasion. J’ai été rencontrer deux d’entre eux...

À la fin des services, les grandes bandes de festivaliers quittent joyeusement les restaurants partenaires du festival, prêts à retrouver les salles obscures et leurs fauteuils rouges pour de nouvelles aventures cinématographiques. L’heure pour moi de rencontrer Pedro, première maître d’hôtel de la brasserie bistronomique The French House (mitoyenne au Mégarama) et Boris, de la brasserie La Passe Pierre.
Car oui, si vous avez été attentif, vous avez pu apercevoir, sur la grille horaire des films, les dix enseignes partenaires du festival, qui proposent parfois des menus exclusifs pour le public, comme à la brasserie The French House : « Actuellement, on travaille spécialement une formule trois plats avec une salade, une pâte fraîche et un plat composé qui change tous les jours », précise Pedro.
Entre les brasseries des places et le festival, c’est en fait une vieille histoire d’amour : « Je connais l’Arras Film Festival depuis ses débuts », déclare Pedro, « J’en suis, je pense, à ma seizième édition ! Cette collaboration se fait naturellement. ». Même chose à La Passe Pierre, qui travaillait déjà main dans la main avec le festival au temps de son ancien propriétaire : « Moi, ça fait dix-sept ans que je travaille ici… », confie Boris «… et ça fait au moins une dizaine d’années qu’on travaille avec le festival ! »
Une histoire d’amour qui se passe « toujours très bien », se réjouit Pedro. « On a encore passé dix belles journées avec le festival », complète Boris, « Il y a beaucoup de monde, le temps s’y est prêté… ».
Car oui, le festival, c’est aussi la promesse d’une affluence décuplée. Pour Pedro, c’est 60% de clients en plus que sur une basse saison normal : « Refuser un partenariat avec l’Arras Film Festival, ce serait une ineptie, parce qu’ils nous amènent énormément de travail », s’amuse-t-il, « Hors festival, je n’aurais pas eu autant d’affluence à cette période de l’année ».
De plus, l’Arras Film, c’est aussi les acteurs, réalisateurs et producteurs qui affluent… et pas seulement dans les salles de cinéma ! « On a eu des souvenirs assez épiques ensemble », se souvient Pedro. D’ailleurs, à la question ’Et cette année, vous en avez vu, des stars ?’, il répond en souriant : « Quelques uns, oui… Mais on garde toujours une discrétion, vous comprendrez… », complète-t-il, des étoiles dans les yeux.
Une ambiance chaleureuse qui se retrouve aussi aux tablées des restaurants : « L’Arras Film Festival est quelque chose de léger mais de très sérieusement tenu », complète Pedro, « Il est installé en hyper-centre, et pour moi, tout ce qui fait travailler le centre-ville est le bienvenu ! En plus, c’est quelque chose de frais, de pétillant, et ça, ça nous fait du bien ».
Quant aux films, Pedro et Boris iront les voir quand ils auront enlevé leurs tabliers. « Je vais faire les avant-premières, ou les voir en salles quand ils seront diffusés », affirme Pedro, car pour le moment les cuisines tournent à plein régime : « Je ne vais pas dans les salles parce que je suis dans mes salles ! » rit-il.
Merci à Pedro et Boris pour leur témoignage. Pour déguster les bons plats de La Passe Pierre, c’est au 17 Place des Héros… et pour retrouver Pedro et son équipe à la brasserie The French House, c’est au 46 Grand’Place… À très vite, alors !
Ranim LARBI