Lors de cette nouvelle édition de la compétition européenne Atlas, la programmation a confronté des personnages aux parcours atypiques et tourmentés. Boris Guyot journaliste à Radio PFM livre son top 3 des neuf films en compétions.
Leave no traces de Jan P. Matuszynski
Une adaptation d’un fait d’hiver polonais se trouve en bas du podium. C’est un « très bon film politique avec un violence psychologique qui nous tient en halène jusqu’au bout » d’après le journaliste. Ce film de 2h30 met en scène une bavure policière dans un commissariat de Varsovie en 1983. La mère de la victime va porter l’affaire en justice mais le gouvernement s’y opposera.
Kadir de Selman Nacar
En deuxième position se place un film turc mettant les tourments d’un fils après un accident ouvrier dans l’usine de son père. « C’est un très beau portrait d’un homme confronté à un dilemme : être loyal envers sa famille ou rester fidèle à lui-même et ses convictions d’honnêteté » décrit Boris Guyot.
The Blind Man who did not want to see titanic de Teemu Nikki
Le coups de cœur de la compétition européenne est ce film d’une heure vingt, filmé en caméra subjective sur le personnage principal, un homme quasiment aveugle atteint de sclérose en plaque. « Grandiose malgré sa caméra subjective, le réalisateur nous amène dans un abysse suffoquant« . Ce film plein de rebondissements se démarque dans la compétition par son parti pris de réalisation et son ton humoristique et positif.
Un endroit comme un autre de Uberto Pasolini
La mention honorable de Boris Guyot est un film de la sélection Découvertes européennes. John est un homme sans famille qui s’occupe de son fils depuis la départ de sa femme. Il va apprendre qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre et va devoir confier son fils à une autre famille. « C’est un portrait en toute délicatesse d’un père confronté à la plus grande décision de sa vie » explique le journaliste. Il ajoute que « l’acteur James Norton est exceptionnel dans le rôle principal« .
Mina Quéau