Arras Film Festival 2022 : les films exclusifs de la compétition européenne

Cette année encore, à partir du jeudi 10 novembre, neuf films seront en compétition pour l’Atlas d’Or et les quatre autres prix du festival. Des longs métrages originaux ou engagés, poétiques ou grinçants venus des quatre coins du continent, à découvrir d’urgence en salle 1 en présence de leurs réalisateurs, acteurs ou producteurs… Moteur !

Il Boemo

Ce film tchéquo-slovaquo-italien de Petr Vaclav retrace l’incroyable destin de Josef Myslievecek, l’un des compositeurs les plus reconnus du XVIIIe siècle, admiré par Mozart lui-même. Ce film historique met en lumière cette figure musicale monumentale de l’histoire européenne !

À vivre le jeudi 10 à 19h ou le dimanche 13 à 13h45 

L’homme le plus heureux du monde

Dans ce huis clos macédonien basé à Sarajevo, le réalisateur Teona Strugar Mitveska dépeint l’histoire d’Asja, quarantenaire, qui rencontre Zoran, banquier, au cours d une série de speed dating. Sauf que ce dernier ne recherche pas réellement l’amour… mais le pardon. Tout à coup résonnent les échos du passé et d’une guerre où le voisin devenait ennemi.

À découvrir le jeudi 10 à 14h ou le dimanche à 11h30

Luxembourg, Luxembourg 

Les jumeaux Kolya et Vasily, l’un escroc, l’autre policier, doutent : doivent-ils se lancer sur les traces de leur père, disparu lorsqu’ils étaient enfants au Luxembourg ? Les enfants devraient-ils être responsables de leurs parents ? Ce long-métrage ukrainien « rocambolesque » mais « mélodramatique » d’Antonio Lukic se met en quête de ces réponses… 

À retrouver le vendredi 11 à 16h30 ou le dimanche 13 à 9h30

Men of Deeds

Le réalisateur roumain Paul Negoescu raconte, dans ce polar décalé « à l’ironie tragique », l’histoire d’Ilie, chef de la police d’un village. Atypique, Illie ne voit que ce qu’il veut voir. C’est quand son village, corrompu, est secoué par une série de meurtres qu’il est enfin poussé, entre humour noir et absurdité, à sentir la pression de lutter contre les abus de pouvoir pour protéger les villageois.

À regarder le vendredi 11 à 19h ou le samedi 12 à 9h30

Nowhere

De Belgique, Peter Monsaert dépeint l’histoire d’André, 55 ans, dont la vie est bousculée lorsqu’il prend sur le fait un adolescent sans abri en plein cambriolage. Touché par son histoire, il accepte de l’aider à retrouver sa famille… L’histoire d’une quête poignante, et surtout d’une amitié forte entre deux hommes qui n’arrivent pas à mettre le passé derrière eux. 

À retrouver le vendredi 11 à 14h30 ou le samedi 12 à 19h

Six Weeks

Garder son bébé ou le donner en adoption ? Une jeune fille doit traverser en silence une période d’angoisse lorsqu’elle met au monde un enfant non désiré. Elle a six semaines pour changer d’avis et récupérer son bébé. Un long-métrage hongrois pleins de nuances de Noémi Veronika Skakonyi qui place les interrogations d’une mère au premier plan. 

À ressentir le vendredi 11 à 11h30 ou le samedi 12 à 14h

Victim

Ce long-métrage slovaque de Michal Blasko suit Irina, mère célibataire. Dans leur petite ville située à la frontière tchèque, elle vit seule avec son fils Igor, qui est un jour agressé. Pour le village, le coupable est l’un de leurs voisins : un rom. Irina se heurte alors à une société raciste et xénophobe qui l’entraîne dans une spirale infernale de mensonges. 

À retrouver le vendredi 11 à 9h30 ou le samedi 12 à 16h30

Worka

Dans ce long-métrage sombre islando-polonais d’Árni Ólafur Ásgerisson, Anna, libérée après 15 ans de prison, se met en quête de son passé. Elle est prête à tout pour retrouver une femme nommée Dorota, quitte à briser ses promesses, les lois et à s’envoler en un instant de la Pologne à l’Islande… 

À découvrir le vendredi 11 à 21h30 ou le samedi 12 à 11h30

Working class heroes 

Lidija est une femme sans scrupules. Alors, quand il s’agit de couvrir les combines de son patron, elle se démène. Pourtant, c’est elle qui se retrouve confrontée à une révolte d’ouvriers en se battant passionnément pour leurs droits. Dans cette comédie « sombre et grinçante » du serbe Milos Pucic résonnent les sujets frappants de la lutte des classes, du capitalisme et de la déshumanisation. 

À regarder le jeudi 10 à 16h30 ou le samedi 12 à 21h30 

Découvrez les affiches de ces films !

Retrouvez, ci-contre, les affiches des long-métrages de la compétition, dans l’ordre de présentation…

Alors, qui remportera l’Atlas d’Or ? Cela reste à découvrir ! Mais en attendant… toute l’équipe de la Filière InfoComm’ Baudimont vous souhaite un excellent voyage à travers ces inédites projections européennes…

Ranim Larbi


Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s