Arras Film Festival 2022 : Gad Elmaleh, acteur et réalisateur de Reste un peu, rencontre son public

Dimanche 6 novembre à 17h, les spectateurs de la salle 1 du Casino étaient debout pour applaudir Gad Elmaleh, qui présentait en avant-première son deuxième film – « un ovni » comme l’introduisait Nadia Paschetto. L’occasion pour l’humoriste maroco-canadien de rencontrer son public arrageois. Retour sur ce moment d’échanges…

Les blagues et anecdotes du réalisateur font résonner la salle de rires joyeux, les applaudissements bruissent… En bref, la salle du Casino n’est pas silencieuse ce dimanche 6 novembre ! Reste un peu est un film semi-autobiographique, entre comique et profondeur, qui aborde la question de la quête de la foi, « un chemin ». Car ce film, comme le rappelle l’intervieweur, c’est « partager quelque chose d’universel en partant du plus personnel ».

Une « déclaration d’amour » à ses parents

Gad Elmaleh raconte dans ce moment d’échanges que « tout le monde joue son propre rôle : il y avait très peu d’acteurs ». Car ce sont ses vrais parents qui lui donnent la réplique dans le long métrage : une « expérience folle » pour l’humoriste. Car pour lui, le plus dur, ce n’est pas de « tourner avec des enfants ou des animaux » comme le disent d’autres réalisateurs… mais avec « sa mère et son père qui ne connaissent pas leur réplique et pensent qu’ils connaissent le cinéma mieux que vous ! ». « Je ne leur ai pas dit le scénario avant, sinon ils n’auraient pas fait le film », blague-t-il. Il partage : « Il y a eu des moments émouvants ». « C’était bouleversant […] c’est aussi une déclaration d’amour à mes parents, c’est un hommage ».

Le comique, son « ADN »

Gad Elmaleh aborde ensuite la question de l’humour dans le film en partageant : « Il fallait que ça fasse rire car c’est intrinsèquement mon langage ! ». Il évoque le comique comme « indispensable », comme son « ADN ». Les rires étaient en effet nombreux tout au long de la projection, avec des scènes drôles et cocasses et même quelques extraits de stand-ups. « Observer la vie c’est avec humour, observer tout avec humour », partage le réalisateur.

Un film intime : « des frères et sœurs en humanité »

Le public raconte son histoire au réalisateur, partage ses impressions, comme une casablancaise qui a elle aussi vécu de nombreux moments similaires à ceux contés dans ce long-métrage plein d’intimité mais aussi d’universalité. Gad Elmaleh rappelle ainsi le message de « tolérance » qu’il a voulu faire passer : « on peut ne pas adhérer à certaines communautés ou messages […] mais il faut qu’on les comprenne ». Alors quand les spectateurs prennent la parole pour partager leurs impressions ou questions, c’est toujours en commençant par remercier le réalisateur pour son film. Ils rappellent eux aussi son universalité sur le sujet souvent tabou de la diversité des religions. Un thème que l’on n’ose pas toujours aborder et qui en a touché plus d’un, comme ce collégien, qui s’exclame : « C’est un très beau message que vous avez fait passer dans le film ! » et promet d’en parler dès la rentrée dans son établissement !

Reste un peu, de Gad Elmaleh, sortira en salle le 16 novembre.

Ranim Larbi


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