Nous avons eu la chance de rencontrer et interviewer Javier Marco, un réalisateur, producteur et monteur espagnol. Il est né le 2 février 1981 et originaire d’Alicante. Il a réalisé 5 films, Casitas, El vestido, Classmate, One, Dying To Come Back, Face to Face et Josefina. Grâce à son travail, il a remporté plusieurs prix dont le Grand Prix International du 21ème Brussels Short Film Festival.

D’où vous est venue l’idée de Josefina ?
« L’idée date de 2015, lorsque j’ai pris un bus avec la scénariste. Le bus s’est arrêté devant la prison de Madrid et beaucoup de familles sont descendues. J’ai donc décidé d’écrire un film qui raconte leur histoire et celle de mon ami qui est fonctionnaire de prison à Alicante. »
Pourquoi le prénom Josefina ?
« C’était un nom fréquent avant, et je trouvais cela intéressant de le remettre au goût du jour. C’est aussi un hommage à ma grand-mère qui portait ce prénom. »
En 3 mots, pouvez-vous nous décrire Josefina ?
« Josefina est une survie émotionnelle avec des personnages qui souhaitent se donner de nouvelles opportunités et le but était que les personnes d’une cinquantaine d’années se donnent une nouvelle chance sentimentale et une nouvelle vie. »
Dans les 3 personnages principaux (Sergio, Berta et Juan), lequel vous inspirent le plus ?
« Le personnage qui m’inspire le plus est Berta, puisqu’il s’agit de la personne qui déclenche le film. Après avoir vu une femme dans le bus avec son Tupperware, j’ai imaginé son histoire et c’est donc cette femme qui a inspiré tout le film. Je suis admiratif de la force qu’elle a eue de changer de vie (dans le film) et de repartir à 0. »
Votre scène préférée ?
« Il s’agit de la scène de l’accolade lors de la seconde visite de Juan chez Berta puisqu’il s’agit d’un baiser spirituel. J’ai souhaité représenter l’affection entre deux personnes de manière physique et non de manière sexuelle. Cette scène a été réfléchie avant la pandémie, c’est donc un choix artistique et non une restriction. J’ai imaginé son histoire et c’est donc cette femme qui m’a inspiré tout le film. »
Une suite de prévue ?
« Il n’y a pas de suite du film même si la fin le laisse penser et propose une possibilité. Je veux laisser croire qu’ils vont reconstruire un avenir émotionnel ensemble. »
Léa Chopin, Yoann Mariette et Lindsay Catlin, Bachelor InfoComm