Un film réalisé par Mounia Meddour et diffusé le Mardi 8 Novembre au Casino d’Arras. Suite à la projection du film, les spectateurs ont eu l’occasion d’échanger avec la réalisatrice ainsi que les actrices Sarah Guendouze et Nadia Kaci.

Houria, danseuse algérienne, est victime d’un terrible accident quand ses rêves de ballerines s’éteignent. Elle rencontre des femmes victimes de situations similaires. Et grâce à sa danse, elle redonne un sens à sa vie ainsi qu’à la leur. Cette pratique pour le combat des femmes pour exister.
Tournage
« Il était compliqué de transmettre sans paroles », en effet, la langue des signes est une langue cinématographique, explique Mounia Meddour.
Qu’avez-vous pensé de la première lecture du scénario et du rôle ?
Sarah Guendouze : « J’ai ressenti l’envie d’aller vers le personnage, j’ai eu beaucoup d’amour pour cette femme. J’ai aimé que ça parle de l’émancipation de la femme et de liberté de manière générale. »
Nadia Kaci : « Mounia ne m’avait pas attribué le rôle d’Halima, c’est moi qui suis allé le chercher, me sentant plus en accord avec ce personnage. »
Quelle était la chose la plus importante à filmer pendant les scènes de danse ?
Mounia Meddour : « Très vite je me suis rendue compte que filmer la danse était quelque chose de compliquer. Filmer la danse, c’est finalement l’amputé de quelque de chose. Alors avec le chef opérateur, on a décidé de filmer une partie du corps, les visages, les mains, les mouvements, les pieds. Cette mise en scène précise était encrée dans la préparation du film. »
Mots de Mounia Meddour
Mounia explique qu’il y a eu un vrai travail en amont avec la chorégraphe Hajida Fahmy et Lyna Khoudri pour passer de la danse classique à la danse contemporaine qui est plus organique avec des percussions et qui est beaucoup plus libérée. Afin de mieux représenter l’émancipation de la femme.
Rappel : Houria sortira en salle le 15 mars 2023.
Anaïs Lepreux, Steffy Leroy