Arras Film Festival 2022 : J’ai vu Nos frangins

Ce mercredi 9 novembre, je me suis rendue au Mégarama d’Arras pour admirer Nos frangins en projection presse. C’est un film français inspiré d’une histoire vraie réalisé par Rachid Bouuchareb. Ce film est une avant-première à l’Arras Film festival 2022.

  • Synopsis

La nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est mort à la suite d’une intervention de la police, alors que Paris était secoué par des manifestations d’étudiants révoltés contre une nouvelle réforme de l’éducation. Alors que cette affaire était déjà une lourde tâche pour le ministère de l’Intérieur, une autre affaire retentit, celle d’un Français d’origine algérienne qui a été tué la même nuit par un officier de police.

Bande annonce du film Nos frangins

Ce que j’ai aimé

  • Le fait que ce soit une histoire vraie rajoute une émotion supplémentaire pour les spectateurs
  • L’auteur remet en lumière un sujet douloureux, en effet ce film est pertinent dans le combat des deux familles de ces deux hommes décédés sans raisons précises
  • Nous nous laissons vite emportés par cette histoire car la recontextualisation de ces faits divers est très bien réussie, en plus de cette recontextualisation, des photos et vidéos de l’époque ont été glissées dans le film, ce qui nous fait revenir en arrière et ainsi mieux comprendre ce drame
  • Je trouve que les acteurs ont été très bien choisis, en effet on ressent toutes les émotions qu’ils ont voulu retranscrire (les pleurs, la colère…) à travers l’écran alors que ce ne sont pas leur vraies histoires, ce qui est encore plus dur pour eux

Ce que j’ai moins aimé

  • Dans certaines scènes du film et surtout au début, je me perdais entre les deux meurtres des deux adolescents, je ne savais plus quelle famille appartenait aux deux hommes car on ne les présente pas

Alors, ce film ?

L’auteur rappelle le contexte socio-politique explosif de l’époque tout en abordant le sujet des deux meurtres dans la vision de leur famille et du policier Daniel Mattei

J’ai adoré ce film, on est tout de suite plongé dans ces faits divers surtout quand on sait que c’est vrai. Même si les deux familles ne se connaissaient pas et ne se voyaient pas, elles ressentaient la même chose et au même moment. En filmant toutes les émotions des familles, on pouvait ressentir ce qu’elles subissaient et ainsi quelques fois se mettre à leur place, perdre un enfant aussi injustement. Ces deux jeunes représentent un vif symbole contre les violences policières, en effet 36 ans après ces faits divers résonnent encore dans les mémoires.

Ambre Féret


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