Lors de la 23e édition de l’Arras Film Festival, Valérie Donzelli, invitée d’honneur à participé à la leçon de cinéma à l’Université d’Artois. Interviewée par le journaliste de « Télérama » Samuel Douhaire, elle évoque notamment des moments forts de sa carrière entre échecs et reussites.
« Le cinéma c’est réussir à se remettre de ses succès et de ses échecs. » Valérie Donzelli
Dans un premier temps, Valérie Donzelli nous évoque l’un des plus grands succès de sa carrière « La guerre est déclarée ». Ce film très intime aborde le thème de la maladie sans aucun suspense sur la guérison et la mort. C’est de son fils qu’il est question car celui-ci a été gravement malade dès sa naissance. Elle nous explique également l’importance de la musique dans ce film afin de partager à son public des émotions fortes. En 2011, « La guerre est déclarée » a été nommé au Festival de Cannes, ce qui explique en partie son succès.
Cependant, la réalisatrice n’a pas toujours eu un retour glorieux. C’est en 2015 avec son film « Marguerite et Julien » qu’elle a connu son tout premier échec. En effet c’est avec l’essor des réseaux sociaux et d’une presse écrite menacée que le film a été desservi. Celui-ci n’a pas été compris par son audience et a donc subi des critiques infondées. La réalisatrice voulait faire de ce film un conte pour enfants mais celui-ci n’a pas été intégré de cette manière. Elle considère alors ce film comme « Le film maudit »
Mais comment rebondit-on après un tel échec ?
La réalisatrice nous explique qu’elle a alors commencé à écrire sa série « Nona et ses filles » et s’est ensuite lancée dans la photographie en réalisant plusieurs expositions et documentaires photos.

Louise De Cillia et Soléna Imbert