La 23e édition du festival touche à sa fin. Après 10 jours intensif l’heure est venue de récompenser les films les plus méritants. Les films gagnants seront annoncé lors de la soirée de clôture. Vous pouvez découvrir les prix du jury presse, jeune, Atlas et public a sur nos réseaux. Pour l’occasion, l’équipe Infocomm et Boris Guyot élisent leur top 3 de la compétition Européenne.
En 3e position : Luxembourg, Luxembourg

C’est l’histoire de deux frères jumeaux que la vie a éloigné. L’un est policier. L’autre est chauffeur de bus et, en passant, dealer. Un jour, ils reçoivent un appel du consulat d’Ukraine au Luxembourg. Leur père est hospitalisé dans un état critique. Ils se lancent alors dans une aventure burlesque et touchante pour retrouver leur père.
C’est un film à la fois drôle et poignant. Il passe presque du coté burlesque tout en gardant une réflexion profonde sur la famille, les traumatismes et la vie. C’est aussi la fracture d’une famille abandonnée par un être cher. Tout au long du film, nous découvrons les facettes cachées des personnages tout en gardant un coté comique et presque loufoque.
En 2e position : L’Homme le plus heureux du monde

La population de la Bosnie-Herzégovine est encore meurtrie par la guerre contre la Serbie. Nous rentrons dans l’intimité d’une femme blessée durant cette guerre. La vie lui amène son assassin pour faire le deuil avec la passé.
C’est un film inattendu sur les traumatismes qu’a laissé la guerre en Bosnie. Le film démarre comme une romance mais tout de suite un malaise s’installe quelque chose ne va pas. De part, son scénario mais aussi sa filmographie avec des personnages tous identiques, ce film veut réparer le trou béant que la guerre a créé et en même temps demander pardon.
Le grand gagnant : Working Class Heroes

Working Class Heroes est un film presque documentaire qui dénonce les conditions de travail des ouvriers clandestins serbes.
Ce film est un cadeau du réalisateur Miloš Pušić qui offre une chance à la Serbie de se rattraper. Le titre peut faire écho à la chanson de John Lennon, « Working Class Hero ». Et faire comprendre qu’ils sont petits mais peuvent être plus grands. Tout est injuste du début jusqu’à la fin. Les ouvriers subissent, se tassent et sont objectifiés. Seuls quelques personnages du film offrent une lueur d’espoir malheureusement très courte. C’est un film réalisé avec peu de moyens mais réalisé avec classe. Le réalisateur veut par ce film amener une discussion et éveiller les consciences.
Rendez du 3 au 12 novembre 2023 pour la 24e édition du festival.
Théa Thomas